Des axes de tension urbaine,
une mémoire à réactiver, un mouvement à impulser
Ici, on observe un certains nombres de tensions :
- Entre mémoire rurale et réalité urbaine,
- Entre nature riche, étendue et industrie polluante, dévoreuse de matières premières,
- Entre une inscription régionale et une réalité transfrontalière,
- Entre passé ouvrier et présent résidentiel,
- Entre mémoires vives des habitants et effacements urbains,
- Entre centre ville et ligne de fuite,
- Entre zoning commercial et transit,
- Entre un territoire et sa mémoire. 

La proposition est donc d’inscrire 2 axes réparateurs dans la ville.
Nos analyses montrent en effet 2 axes possibles de réparation qui vont générer un mouvement urbain.

Le premier axe, transversal, est l’axe de la réparation par la nature. Il relie le bois de Longlaville et les terrains pollués de l’ancienne usine sidérurgique. Il s’agit de convoquer les forces vives de la nature pour réparer ce qui a été endommagé. Bien loin de ré-ouvrir les blessures, cet axe répare les connections, les tissus urbains et refait circuler.

Le deuxième axe, traversant et transfrontalier, l’axe de l’homme, de la réparation par le mouvement urbain et culturel. Réactiver l’axe transversal et transfrontalier de Longlaville en faisant une vitrine des richesses humaines et ainsi susciter l’envie de venir, de séjourner et peut-être d’habiter la ville.